Trésors cachés des BVI
Son avion survole Angélus…on lui fait de grands signes depuis le roof….nous a-t-il vus ? oui, comme en témoigne la photo ci-dessus !
Et voilà, Rémy est reparti…et avec son départ, se tourne une page encore du Voyage d’Angélus : notre hôte s’en va, le dernier de la longue série qui est venue partager avec nous, pour notre plus grande joie, quelques journées de notre périple familial.
Le séjour de Rémy aura été court (6 jours) mais intense : on a le sentiment d’avoir profité de chaque instant. Huit mouillages, de belles navigations labyrinthiques entre les îles et les îlots des BVI, des couleurs saisissantes, une lumière incroyable…
On reste un peu sur notre fin par contre côté découvertes terrestres. Une fois à terre, ces îles sauvages n’ont pas grand-chose à offrir aux visiteurs de passage : pas de sentiers de randonnées, pas de petits villages pittoresque, et un approvisionnement alimentaire très limité et très onéreux ; c’est dommage car on n’aurait qu’une envie, celle de partir à leur découverte.
Tant pis, nous nous contenterons de les apprécier par la mer, ce qui n’est déjà pas si mal !
Au programme donc, bains à volonté, exploration de la côte en kayak ou en annexe, snorkeling et chasse à la langouste !!! Sans oublier l’école tous les matins bien sûr !
Ça tombe bien, par le plus grand des hasards, alors que nous nous apprêtons à mouiller au pied d’un îlot sableux entouré de corail, nous « tombons » sur le voilier Mariposa, que nous avions rencontré à Rabat en septembre, et jamais revu depuis : Loïc, Laurence et leurs trois enfants, qui une fois l’école terminée sont ravis de partager les activités nautiques des nôtres. A deux reprises, nous profitons de la pêche (miraculeuse !) de Loïc : cigales de mer et langoustes, dont une ENORME !!!
Nous retrouvons également Arnaud de Roi Baco avec qui nous passons de bons moments : pêche au vivaneau, exploration des fonds marins, dessins animés japonais et organisation de nos retours respectifs vers la métropole.
Nous sommes sous le charme du calme qui se dégage de cet archipel ; les mouillages paisibles sont légions, et malgré le nombre de voiliers qui croisent dans les parages, nous ne sommes jamais gênés par le nombre, comme cela a pu nous arriver dans les Antilles françaises.
Le site des Baths, célèbre pour ses énormes blocs de granite gris qui jonchent la plage, nous laisse sans voix : on se croirait en Bretagne Nord, avec la chaleur, la couleur de l’eau et les poissons tropicaux en plus !
Voilà 15 jours que nous parcourons ce terrain de jeux magnifique sans nous lasser, et jusqu’à samedi encore nous comptons bien en profiter : notre dernière véritable escale, avant de retourner sur St Martin, où nous retrouverons Cyrille (frère de Géraldine) et d’où nous préparerons notre retour.
