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Essaouira ou les Gens de Mogador ?

  • angeleluan
  • 18 sept. 2014
  • 2 min de lecture

Allez chercher un lien entre la saga provençale des Gens de Mogador et la ville d'Essaouira et vous n'en trouverez pas, en dehors de l'ancienne appellation de ce site exceptionnel, que l'on retrouve curieusement sur les cartes marines et dont l'île sauvage qui ferme l'entrée de la rade a gardé le nom.

Avec sa rade bien protégée par l'île de Mogador et par une barrière de rochers sur laquelle vient se briser la houle du large, avec sa médina fortifiée et ceinte de remparts ocres, ses canons, ses nombreuses échopes d'artisanat local et son port de pêche plus vrai que nature, Essaouira a tout d'une cité corsaire, et ceux qui nous l'avaient décrite comme le "Saint Malo du Maroc" ne s'étaient pas trompés !

On a cependant mis bien 24h pour savourer pleinement les charmes de ce lieu pourtant très prisé des touristes :

Angélus étant mouillé dans la rade, l'accès à la terre ferme ne pouvait se faire que par le port de pêche, que nous avons rejoint en annexe.

Comment décrire ce que nous avons ressenti alors...?

Une odeur pestilentielle de poisson vivant, pourri, séché nous a pris à la gorge pendant qu'à nos yeux s'offrait le spectacle impressionnant d'une soixantaine de bateaux de pêche, et tout autant de barques, aux peintures écaillées et à l'état plus ou moins douteux....Tout cela s'entasssant dans un bassin plus petit que celui de Barfleur...

Dans l'eau flottait des bouteilles en plastiques, des caisses de poisson vides, des morceaux de filet, des poissons morts et tout un tas de détritus pas forcément bio-dégradable !

Et du monde, du monde, du monde....s'agitant dans tous les sens tout en nous dévisageant, nous faisant bien comprendre que nous étions l'attraction de la journée !

Autant dire que nous n'étions pas très à l'aise.....

Heureusement nous avons vite retrouvé nos guides marocains (Ségolène, Raphaël, leur petite Jeanne et Marie-Hélène, amie et collègue de ces derniers), qui nous ont entrainés à travers les ruelles de la médina, autrement plus aérées et conviviales !

Nous avons été séduits par l'artisanat local du bois de Thuya. On aurait bien rapporté une table, d'ailleurs, mais à moins de faire dormir l'un des enfants dehors, on ne voyait pas bien où la mettre dans le bateau, dommage !

A peine le temps de marcher le long de la plage que nous voilà alpagués par un dromadaire et son propriétaire...autant dire que nous n'avons pas résisté très longtemps à la proposition, les "grands" étant tout autant motivés que les "petits" !!!

Et c'est parti pour une ballade dans les dunes le long de la plage, pendant que les filles sirotent un thé à la menthe.

A ce rythme-là, les journées filent vite, et après avoir dégusté ensembles quelques spécialités locales, il est déjà temps de nous séparer....

Certains reprennent la voiture, d'autre l'avion,et nous, nous rejoignons notre fidèle Angélus qui nous attend pour nous mener vaillamment à Agadir.

Après une nav' de nuit un peu pénible à slalomer en plein brouillard épais au milieu des bateaux de pêche qui s'éclairent parfois au dernier moment, nous finissons par arriver à bon port mardi 16 septembre vers midi, escortés par un banc de dauphins, la classe !


 
 
 

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