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Mini-Transat et Joyeuses Pâques !


Malgré l’eau cristalline et l’air léger qui nous entourent, l’atmosphère est lourde à bord d’Angélus, la tension monte….entre le capitaine et sa femme !

Le départ pour la république Dominicaine était prévue ce lundi vers 14h…seulement voilà : l’école qu’on n’a pas voulu négliger et les innombrables préparatifs de dernière minute que nous n’avons pas eu le temps de boucler dans la matinée, sans compter les horaires un peu capricieux de la capitainerie qui ne nous ont pas permis de faire la clearance de sortie du territoire dans les temps, il est 16h et l’ancre d’Angélus est toujours bien enfouie dans le sable…sans compter qu’il nous faut faire le plein de gasoil avant de mettre définitivement les voiles !

Que faire…. ? Une équation pleine d’inconnues nous met dans un état d’énervement certain : 350 MN à parcourir, des prévisions météo plutôt calmes avec une allure portante, une vitesse moyenne de ce fait impossible à calculer, avec des avis divergents sur la question, une interdiction légale d’arriver en République Dominicaine après 18h et avant 6h, un capitaine qui a horreur des départs le soir et sa femme qui ne supporte pas de modifier ses projets initiaux, dans le style : « on a dit qu’on partait, alors on part ! »

Finalement, après quelques noms d’oiseaux échangés, et beaucoup d’abnégation (!), la voix féminine laisse la voix masculine l’emporter, comme souvent…..

Nous attendons donc mardi matin pour quitter Saint Martin, dans l’optique d’arriver vendredi matin vers 8h.

Très vite, notre nav’ prend des allures de transat : en dehors de la distance, réduite à 350 M au lieu des 2100 M réglementaires, tout nous rappelle notre traversée du mois de décembre : un alizé modéré mais établi, entre 15 et 20 nœuds, une gentille houle qui soulève les coques par l’arrière et fait danser Angélus et ses passagers sans discontinuer, une mer quasiment vide autour de nous, les quarts qui s’enchainent, la fatigue qui s’accumule, les «ateliers » pour occuper les enfants après l’école, les tournois de tarots

, et nos amies les sargasses (algues) qui viennent jouer avec les safrans et avec nos nerfs !

Bien sûr, malgré quelques heures de calme en milieu de parcours, le bateau avance plus vite que le supposait les prédictions prudentes du capitaine ; le vent forcit le jeudi et Angélus fonce dans une mer levée, à plus de huit nœuds de moyenne ! Difficile avec ça d’éviter une arrivée de nuit…

18h est largement passé lorsque nous abordons la pointe sud de l’île Saona, à 20 MN encore de Casa de Campo, où nous pensions arriver…Il nous faut donc agir en « clandestins » pour cette nuit, et envisager de faire des ronds dans l’eau ou alors de mouiller quelque part, mais sans carte de détail cela parait ardu…

Heureusement notre ami Arnaud de Roi Baco, contacté par Iridium, a eu la bonne idée d’arriver quelques heures avant nous et de laisser allumer son AIS pour nous guider…

A la lueur de la lune quasiment pleine, vers 23h, nous mouillons ainsi sans encombre dans la baie de Bayahibe, à quelques encablures de la marina Casa de Campo, au milieu d’une armada de catas charters et juste derrière Roi Baco !

En attendant l'arrivée de nos cousins et des cloches de Pâques, il ne nous reste plus qu'à vous souhaiter une belle fête de Pâques.


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