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La Côte sous le Vent

Qui a dit que la météo était stable en Guadeloupe ? En tout cas, ce n’est pas nous…

En effet, depuis 10 jours que nous y sommes, les grains succèdent aux violents coups de vent et réciproquement, levant sur la côte sud et le canal des Saintes une mer assez forte.

Nous décidons donc de nous « réfugier » sur la côte ouest de Basse-Terre, appelée ici la Côte sous le Vent : le vent y est toujours aussi fort, 20-25 nœuds en moyenne avec de fréquentes rafales à 30, mais au moins la mer reste plate ! Ce qui nous entraine à des vitesses moyennes de 8-9 nœuds, malgré 2 ris dans la grand-voile et le génois roulé à moitié, le tout sur une mer à peine ridée…

Le sillage est impressionnant et Félicie rit aux éclats, tout en trouvant que ça va « crop vite » !

Théophile et Jacques se croient sur un bateau de course, tandis que Basile garde son sérieux pour aider au mieux son papa dans les nombreuses manœuvres dues à cette météo peu reposante.

Nous testons le mouillage sur ancre avec 25 nœuds de vent établis : malgré quelques réveils nocturnes, nous sommes agréablement surpris de constater que cette fois encore, Angélus n’a pas bougé d’un iota grâce à notre ancre de choc et simplement 30 mètres de chaine.

Un petit plongeon dans la réserve Cousteau des îlets Pigeon et c’est une féérie de poissons multicolores sur fond de corail qui s’offre à nous. Imaginez un petit lagon coincé entre deux petits îlets, avec des fonds coralliens qui remontent brusquement, permettant ainsi à une grande variété d’espèces d’y loger confortablement.

On se promet d d’y revenir, et pourquoi pas prendre l’un des coffres proposés pour y passer la journée la prochaine fois.

Encore plus au nord, c’est dans l’anse Deshaies que nous jetons l’ancre pour y passer le week end. Là encore, nous sommes surpris par la violence des rafales, qui atteignent fréquemment plus de 30 nœuds, l’un de nos voisins nous expliquant qu’il a eu jusqu’à 50 nœuds le matin-même…

Qu’à cela ne tienne, on s’arrête quand même après s’y être pris à deux fois pour mouiller (toujours ce fameux rayon d’évitage, dans une zone de mouillage encombrée c’est parfois un peu compliqué de trouver LA bonne place !).

La pause s’avère nécessaire : en effet, la pompe à eau douce qui montrait quelques signes de faiblesse depuis quelques jours a fini par rendre l’âme ce matin….C’est là qu’on se rend compte à quel point on est tributaire de l’eau « courante », même sur un bateau…Heureusement nous en avions emporté une de rechange, et en moins de 2 heure, le système fonctionne à nouveau ! Ouf et merci Tonio ! :-)


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