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Snorkeling à l'anse Cochon

Les semaines passent et notre périple continue… Il nous a fallu un peu de temps pour retrouver un rythme, après l’enchainement de la transat avec 10 jours de vacances. Mais à présent c’est chose faite : les enfants travaillent tous les matins, avec plus ou moins d’assiduité, et nous faisons de petites traversées, de mouillage en mouillage.

Ce faisant, nous découvrons les conditions de navigation très particulières de la mer des Caraïbes : un alizé soutenu avec une mer formée entre les îles peut se transformer en quelques secondes en un calme plat, voir changer complètement de direction, dès qu’on se trouve abrité sous une côte ; et réciproquement, bien sûr ! Un courant relativement important (un bon nœud en moyenne) nous économise des milles dans le sens de la descente, mais nous fait appréhender notre « remontée » sur Fort de France depuis les Tobago Cays en fin de semaine. A cela, viennent s’ajouter les effets venturi crées par les sommets volcaniques qui descendent directement sur la mer….en bref, côté navigation, on n’a jamais fini d’apprendre !

Les Caraïbes y étant propices, les après-midi sont consacrés au snorkeling, qui est devenu notre sport quotidien : armés de masques, de tubas et de palmes, nous partons explorer les fonds marins et les récifs coralliens de toutes formes, dans lesquels déambule une multitude de poissons plus ou moins gros, en général très colorés et peu farouches. Un vrai bonheur…..

Grâce à nos amis d’Océanus et à l’entrainement journalier, les garçons font des progrès énormes en matière d’apnée et de plongée. Théophile, le plus impressionné des trois au départ, réussit à présent à plonger à 2 ou 3 mètres de profondeur ; Basile s’en donne à cœur joie et photographie tout ce qui lui tombe sous le masque ; quant à Jacques, suivant les palmes de la belle Margarita, il se surpasse et nous impressionne par son agilité et sa résistance : sans aucun doute le meilleur plongeur des trois !

Félicie n’est pas en reste, puisqu’elle n’a plus peur de sauter du bateau et de nager seule tout autour, avec sa ceinture et ses brassards tout de même. Elle apprécie particulièrement la planche de body board que Jacques a reçue pour ses 7 ans, et ne rêve que d’une chose : aller « voir l’ancre » avec ses frères. L’activité prioritaire une fois que nous avons mouillé consistant en effet à aller vérifier sous l’eau que l’ancre est bien enfouie, et dans du sable de préférence…

Nous profitons de nos dernières escales communes avec Océanus et Roi Baco ; repas improvisé autour d’un gros vivaneau pêché par Daniel, anniversaire de Jacques, accueil de la nouvelle équipière de Roi Baco, ou encore la « Friday night party » de Gros Islet (barbecue de poisson dans les rues d’un petit village de pêcheurs sur fond de musique locale) : tout est bon pour créer des occasions de se retrouver avant que nos chemins ne se séparent, les uns continuant à descendre vers Trinidad et Tobago, les autres (dont nous !) remontant sur La Martinique.

Jacques plus que les autres appréhende la séparation avec Margarita, son amie de pêche, de plongée et sa prof de portugais depuis bientôt 4 mois…mais on promet de se revoir à nos retours respectifs, en Normandie pour pêcher du bar ou en Algarve pour tester le surf à Portimao !


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