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Que dire d'Agadir..?

Phobie de la page blanche, lassitude d’écrire, ou tout simplement rien à dire d’Agadir ? Toujours est-il qu’après 2 nav’ de nuit à y réfléchir, on ne sait toujours pas quoi dire d’Agadir….

Une petite concertation familiale s’imposait donc, voici ce qui en résulte :

-Félicie a aimé regarder les poissons dans le port à travers le hublot de secours de sa cabine, faire la course sur le ponton explosé et se perdre au milieu des étals du souk, sans oublier les très bons yaourts au lait de chèvre.

-Jacques garde en souvenir les parties de foot sur la grande plage, les bains dans les vagues, le grand taxi blanc Mercedes dans lequel on a pu tous monter (pour une fois !) et bien sûr, le ponton défoncé …

-Théophile quant à lui a quasiment réussi à compter le nombre de petits taxis rouges Peugeot 205 qu’on a croisés, ainsi que les bateaux de pêche amarrés à couple dans le port de pêche, soit environ 300…. Et lors de notre expédition à la Casbah Oufella d’Agadir (vieille ville fortifiée complètement détruite lors du tremblement de terre des années soixante, et dont les vestiges surplombent la nouvelle Agadir), il s’est cru au sommet du Mont Ventoux, on l’a alors entendu soupirer d’aise… !

-Pour Basile, Agadir est bien plus « clean » que sa grande sœur Casa, la plage est propre ce qui permet de jouer au foot pieds nus et de se promener le long des palmiers ; il a moins aimé le vent du désert qui a eu la mauvaise idée de se lever d’un coup pendant une de nos promenades, et qui a profité d’une lessive mal arrimée sur Angélus pour envoyer au fond de l’eau son T-shirt orange préféré, le « fameux » boxer de Jacques, et on en passe….. !

-Enfin pour nous, la vie un peu recluse dans la certes très jolie marina (pas grand-chose à faire autour) nous a permis de profiter de la vie de ponton, et de faire connaissance avec notre voisin « Tagwilde », joli cata de 15m dont le skipper sillonne les océans pour le compte d’un richissime anglais…l’occasion pour toute la famille de se (re)mettre à l’anglais, y compris pour Félicie qui n’a eu de cesse de charmer le beau skipper hollandais aux yeux bleus J

Notre découverte de la côte marocaine s’est achevée là, et sous couvert d’une bonne météo nous avons quitté Agadir pour les Canaries dimanche après-midi.

On avait prévu une nav’ tranquille sur 2 nuits, mais le vent ne l’entendait pas ainsi : il nous a poussé par le travers à une moyenne de 7 nœuds, on s’est donc retrouvé le lundi soir à la nuit tombante à moins de 30 milles de notre destination….

Ne souhaitant pas arriver de nuit dans une zone complètement inconnue pour nous et pas forcément bien balisée en plus, on a commencé par tenter de ralentir le bateau. Mais rien à faire, malgré 2 ris et plus qu’un bout de génois à l’avant, Angélus a continué à filer à 5 nœuds.

On a donc fini par faire des ronds dans l’eau à l’entrée de l’Estrecho del Rio, passage étroit entre Lanzarote et Graciosa, pour attendre le lever du jour !

Le jeu en valait la chandelle : le défilé de l’Estrecho au soleil levant nous a laissé sans voix, et à peine l’ancre au fond de l’eau, on a tous sauté à l’eau : à nous les Canaries, son eau turquoise, son sable blanc et ses falaises noires volcaniques !!!


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